Dans les univers de Fantasy, il y a parfois des donjons. Personne ne s’est jamais demandé comment ces donjons sont arrivés là ?
Ils ne sont ni tombés du ciel, ni arrivés brutalement par magie.
Non, c’est tout simplement une corporation appelée les Bâtisseurs de Donjon.
Très peu connus du grand-public ni même des aventuriers, cette corporation permet à tout sorcier, mage, ou entité quelconque, désigné “client”, un donjon clefs en mains, paiement comptant ou à crédit.
Outre la construction de donjons, cette corporation comprend plusieurs filiales. Citons notamment :
* Rénov'donjon, spécialisé dans la réparation et la maintenance des murs et décoration intérieure ;
* Piég'à'dongon, spécialisé dans l’innovation, la réparation, la création et la pose de pièges ;
* Monstr'a'donjon, parfois utilisée, spécialisée dans la vente de monstres ;
* Pôle Donjons, spécialisé dans les offres d’emploi, en intérim, temps partiel ou temps plein.
Parfois, ce sont des guildes ou des caisses qui servent d’intermédiaire entre les Bâtisseurs de Donjon et le client final. Pour le client, tout est géré par la guilde ou la caisse, avec saisie des biens au-delà d’une certaine durée si jamais le client meurt ou disparaît.
Cela a posé quelques problèmes par le passé, notamment lorsqu’un sorcier, locataire d’un donjon pourchasse des aventuriers en dehors du donjon, et se retrouve alors injoignable. La caisse le considère donc comme disparu et récupère le donjon. Forcément, en rentrant et en découvrant porte close, le sorcier râle, mais râle encore plus fort quand il découvre que la caisse est encore plus fourbe avec les petits caractères qui ne sont jamais lus mais qui sont important.
Pour le personnel, le client est libre, soit passer des auditions et entretiens d’embauche, soit passer par une agence d’intérim (mais peu rentable à moyen terme), soit embaucher via Pôle Donjons.
Pareil pour les pièges. Avec un peu de chance, des gobelins inventeurs peuvent demander à s’installer au donjon contre pitance et gîte, et créant pièges, chausse-trappe et autres joyeusetés comme dirigeable, générateur de tornade si le donjon est en bord de mer, armes et armures de mauvaise qualité mais amplement suffisant pour dérouter n’importe quel aventurier (se prendre un coup de lame rouillée et bien ébréchée peut vite s’avérer mortel dans une cave remplie d’eau croupie. Sinon, un simple contrat avec Piég'à'dongon, qui propose différente gamme de pièges à différents tarifs, et un petit supplément pour la maintenance mensuelle ou annuelle, révocable à tout moment. Note : la maintenance des pièges par des gobelins révoque automatiquement la maintenance, sans remboursement des frais déjà engagés (mots également écrits en tout petit dans le contrat de maintenance).
Pour les monstres, le client peut soit les chasser et capturer lui-même, soit faire appel à Monstr'a'donjon, qui propose divers monstres, démons, et autres, à la vente, avec choix à la carte ou en mode “Composez vous-même votre sélection de monstres”. Cependant, pour un dragon à mettre au sommet de votre donjon, le client devra se débrouiller seul. C'est pour cela que l'on en rencontre que très rarement (en plus, en général, les aventuriers n'ont pas le niveau requis pour l'affronter, c'est du niveau chevalier ou chasseur de dragons minimum).
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Voilà, maintenant, vous en savez plus :)