JOURNAL
3e nuit de merde.
Ce soir on me ramasse par terre avec un seau et une éponge.
Pour #mercredifiction
JOURNAL
3e nuit de merde.
Ce soir on me ramasse par terre avec un seau et une éponge.
Pour #mercredifiction
Pour #mercredifiction ma petite participation :
Ce matin je me suis pas réveillée.
Enfin, si, je me suis réveillée mais j'étais morte.
En fait c'est ça qui a du me réveiller, je crois.
Je me suis levée, j'étais toute bizarre, je suis descendue dans la cuisine, y'avait mon pere.
- Je suis morte je lui ai dit.
- Ça m'étonne pas de toi, tu fais toujours tout ce que tu peux pour nous les briser. Alors c'est tout ce que tu as trouvé pour te faire remarquer, ce coup-ci ? Tu m'excusera mais c'est pas du tout original.
J'ai essayé de lui faire comprendre que j'avais pas fait expres, il m'a envoyée paître.
Ça m'a pas coupé l'appétit, j'ai mangé mon petit déj' et je suis partie au boulot.
À l'arrêt du bus y'avait toujours les mêmes crétins, j'attends à l'écart en général. Pour tout arranger le bus était plein, j'ai essayé d'avoir une place mais personne a voulu savoir que j'étais morte, c'est pas une raison ils disaient on était là avant vous etc…
Au bureau je suis allée voir mon boss, il a cru que je voulais discuter mon salaire, quand il a compris que c'était parce que j'étais morte, en fait il m'a fait remarquer que c'était pas une condition syndicale de rien du tout, et que je ferais les heures sup comme tout le monde et que d'ailleurs j'arrivais en retard et les histoires de bus il en avait rien à foutre j'avais qu'à partir plus tôt etc.
À la pause de midi les copines étaient comme ça :
- Olala, quelle histoire, c'est con, juste avant l'été, tout ça, mais je me demande si elles se foutaient pas un peu de moi.
Le seul changement c'est quand je suis rentrée le soir, le chat de la voisine m'a adressé la parole, tiens, je savais pas qu'il parlait celui-la, et il s'est carrément fichu de moi, que j'avais l'air d'une méduse hors de l'eau et que si ça continuait à ce rythme là je risquais de rester morte pour longtemps.
Ben je vais vous dire, si c'est tout ce qu'on gagne à être morte, je vois pas du tout l'intérêt.
Alors qu'une pandémie mondiale galope effrénément autour du globe, un petit pays, doté d'un petit gouvernement frigorifié à l'idée d'être écarté du pouvoir décide de lever toutes les restrictions sanitaires ou presque :
L'un : La population est à bout, et boue ! Il faut lui donner de l'air pour nous assurer les voix hésitantes !
L'autre : D'accord, faisons-le 3 semaines avant, si ça se passe selon nos projections, nous pourrions bien faire sauter cette parodie d'élection...1/2
- Y en a marre des voleurs.
- T'as été cambriolée ?
- Pire ! Les milliardaires me font les poches tous les jours !
- N'importe quoi.
- Imagine si on était 100 humains sur Terre et que la seule source donne 100 litres par jour. Le premier qui en prend 2, forcément il assoiffe quelqu'un.
- Tu simplifies trop. Et c'est pas du vol puisque c'est légal.
- En 1943, l'avorteuse Marie-Louise Giraud a été décapitée, légalement. La loi, ça change.
- On va quand même pas décapiter les riches !
- S'ils ont bien retenu leurs cours d'histoire, ils rendront l'argent avant. Sinon...
#MercrediFiction CC0
Dans un fracas céleste, les nuages se déchirèrent sous les sabots du cheval de Taranis le sauroctone ! Drapé d'une cape et en braies, il brandissait son épée divine... Le druide leva ses bras en signe d'accueil alors que les guerriers triboques adoptaient une posture défensive... Mais Taranis venait pour l'anguipède. Le monstre grogna, menaça avant que les sabots ne l'immobilisent et que le cavalier ne le décapite... "Gloire à Taranis !" cria le druide avec grand respect.
Moi et lui
Il courait depuis des heures. La forêt qu'il connaissait pourtant très bien, lui paraissait ne pas avoir le fin. Et sous les arbres la nuit semblait ne pas avoir de fin non plus.De temps en temps sur le sentier, il trébuchait, croisant sur sa route des branches tombées, des ornières, de grosses pierres. Le souffle court , il s'arrêta soudain.
C'est impossible,il était habitué à faire cette route. Et la maison n'était pas si loin de l'orée du bois. Il leva les yeux vers le ciel car la lumière du jour semblait commencer de percer la nuit. Il se retourna comme pour voir le chemin parcouru mais les taillis qui remplissaient tout l'espace l'empêchaient de voir au loin. Il frissonna.
Comment aurait-il pu imaginer en proposant à sa femme et aux enfants de préparer la maison dès ce vendredi pour le week-end,en finissant les travaux commencés, que cette journée finirait en cauchemar.
Quelques heures auparavant, il peignait le couloir du haut lorsque tout à coup, alors que le jour tombait, des coups violents avaient été frappés à la porte. Il descendit aussitôt, ouvrit celle-ci brusquement, mais il n'y avait personne. Il remonta pensant à quelques bêtes comme il y en a dans les bois. Quelques minutes plus tard les coups violents reprirent avec plus de force encore. Entrant dans la petite chambre, celle des filles, il se pencha par la lucarne qui surplombait la porte. Personne. Le silence et la nuit qui tombait, cette semaine harassante au bureau, tout cela contribua à à cette sorte de panique qui s'empara de lui. En bas les coups redoublaient faisant trembler la porte et jusque aux murs. Affolé, il descendit en trombe les escaliers, sortit par la petite porte de derrière, et partit en courant tout droit vers le bois. Depuis il n'avait pas cessé de courir et pourtant il n'a pas croisé la route, pas retrouvé le mur d'enceinte qui abrite la propriété. Cela faisait des heures qu'il courait. Il était impossible je ne pas déjà être sorti du bois, avoir trouvé la route, et même d'être au village le plus proche. Le surmenage, le burn-out comme on dit, il avait imaginé tout ça. Il se redressa et décida soudain de revenir sur ses pas, de retourner à la maison où le reste de la famille devait déjà être arrivé.
Il marcha à nouveau, dans le petit jour à présent, mais refaisant en sens inverse le chemin parcouru dans la nuit. Il lui sembla marcher deux ou trois heures mais il n'avait pas sa montre. Il avançait et à chaque pas la lumière de la clairière où était la maison lui semblait plus proche. Les arbres et les taillis s'espaçaient. D'un seul coup il déboucha sur la clairière. Il voyait a une centaine de mètres la maison et, devant celle-ci, la voiture de Margot,sa femme. Il était arrivé. Mais qu'allait-il leur dire ? Il contourna la clairière pour rentrer par la porte arrière après avoir regardé dans la maison et le temps de trouver une histoire pour expliquer son absence et cette balade délirante dans le bois. Il s'approcha doucement de la fenêtre de la cuisine à l'arrière, car il entendait des voix. Celle de sa femme, les rires des enfants, et inexplicablement une voix d'homme. Quelque voisin pensa-t-il.
Il se pencha contre la fenêtre et regarda dans la pièce juste à côté, la salle à manger. Il vit sa femme de dos, les deux petites de part et d'autre, et face à lui, qui le regardait d'un air goguenard, oui, lui, lui même, qui, tranquillement buvait une tasse de café.
#mercredifiction
Et avec des yeux remplis de joie, l’enfant regarda sa grand-mère en lui disant.
-j’ai hâte que le crachin revienne.
#mercredifiction (fin)
Mais tu vois, dans ce poème ce n’était pas de cela qu’il parlait tout à fait. C’était plutôt de la folie des hommes et de la guerre qui détruit.
L’air songeur, la grand-mère reprit.
-Oui, non seulement on a été stupide avec la planète mais aussi entre nous. La vanité humaine n’avait pas de limites. Mais c’en est fini de tout ça, nous pouvons maintenant revivre à la surface et reconstruire un monde où chacun‧e trouvera sa place dans une société respectueuse du vivant.
#mercredifiction(3)
- C’est pour ça qu’on essaie d’en faire pousser ? Mais ça ne devait pas être agréable cette pluie qui te tombait dessus !
- Pas du tout mon chéri, en plus, dans le Finistère on en avait régulièrement, et on aimait cette petite pluie fine, qu’on nommait crachin. Mais au fur et à mesure du réchauffement climatique, ce n’était plus des gouttelettes, mais des grosses gouttes, qui, elles,oui, nous dérangeaient…
#mercredifiction (2)
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là…
L’enfant venait de découvrir ces lignes.
-Mamig ? C’est quoi la pluie ?
- c’était de l’eau qui tombait depuis les nuages dans le ciel.
- Pourquoi il n’y a plus de nuages ?
- Parce qu’il n’y a plus d’arbres mon loulou !
Mon #mercredifiction , quelle réussite !
Allez, salut.
- Bonjour, je m'appelle bob5318, je suis informaticien et surtout un cœur à prendre 🙂
- Bonjour je m'appelle DoctorS et je fais des transplantations d'organes.
- ...
#mercredifiction
Le président Macron proclame la souveraineté de la Wallonie et annonce une opération militaire spéciale visant à garantir et pérenniser l'indépendance de ce territoire historiquement francophone. Aucun lien avec les échéances électorales. Et ce n'est pas une guerre, compris ?
#MercrediFiction
(13 pouètes en tout)