Mercredi Fiction du 18 septembre 2019

Par FredricT <FredricT> le 18 septembre 2019 à 04 h 25 UTC

- Ils prennent n'importe quel job et font baisser les salaires !

- Ouhh !

- Ils ont des coutumes ridicules !

- Bouh !

- Si vous ajoutez à ça le bruit et l'odeur, nous n'avons pas d'autre choix que d'expulser...

- Dehors !

- ...tous les jeunes !

- Hein ?

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Par Oranadoz <oranadoz@framapiaf.org> le 18 septembre 2019 à 05 h 37 UTC

A peine son doigt se tendait vers la sonnette que le voisin lui cria:
- non, pas encore, fiche-moi le camp !
- mais juste un ...
- non, assez, j'ai mon compte !
A ce moment, son autre voisin ferma ses volets précipitamment.
- il y en a pour vous aussi, regardez, c'est...
- c'est gentil mais non merci, bonne soirée !

Ca faisait beaucoup, les voisins commençaient aussi à en avoir un peu marre. Ne restait plus qu'à rentrer dénoyauter ses mirabelles pour ... allez, une compote.
#mercredifiction

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Par 𝕓𝕤𝕥𝕟_𝕔𝕙𝕞𝕡𝕟𝕤 <bstn_chmpns> le 18 septembre 2019 à 09 h 14 UTC

Le Monde, 16 Septembre 2021.
Deux ans jour pour jour après le lancement de la bataille contre la , l'état français se dit satisfait de son moratoire d'avril 2020, "Consentement libre", rendant interdit l'usage des technologies de surveillance globalisée sur Internet comme dans l'espace public et privé, qui a marqué le début de l'aire des "Villes Libres et dépourvues de toute criminalité".
Les efforts ont payé en un temps record !





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Par Martin Constantino-Bodin <MartinShadok@aleph.land> le 18 septembre 2019 à 18 h 06 UTC

La barque dérive lentement avec le flot. Naviguer plus rapidement serait dangereux. Je ne sais pas quand le brouillard est tombé. Il me semble durer une éternité.

Des formes fantomatiques se devinent dans la pénombre. Je passe sous une ombre griffue qui barre le ciel. Un arbre, probablement. À force de faire jouer son imagination on pourrait la voir bouger. Mieux vaut ne pas trop regarder.

Une racine agrippe la coque. Je la décroche. Il fait sombre maintenant : la nuit a dû tomber. Inutile de continuer. J'accoste la barque. Je me prépare à dormir.

Je suis réveillé par une brise. Le brouillard est toujours là. Je m'allonge sur le dos. On devine des mouvements de nuages au dessus du brouillard. Une étoile perce la brume. Puis deux. Le ciel étoilé commence à se dessiner.

Le brouillard est maintenant parti. Je peux repartir.

#MercrediFiction

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(4 pouètes en tout)