Il habite l'une des grandes villes entièrement épargnée par la Grande Guerre universelle.
Il est aujourd’hui surpris de voir une horde de touristes gabonais visiter son quartier peuplé de petite maison de ville de compagnie du début du XXe siècle et être fascinée par l'architecture, comme les gens l'était des cathédrales de l'avant-guerre.
Au début on s'en amusait presque : quelques pixels disparus, une ligne entière le lendemain, comme un petit accroc sur l'écran. Mais le suicide des pixels se répandit à la vitesse d'Internet et nul ne comprit comment ni pourquoi ils disparaissaient et encore moins comment enrayer l'épidémie.
La pénurie planétaire d'écrans de remplacement, eux aussi rapidement touchés, marqua le début de l'Ére des Pixels Morts.
On allait pouvoir recommencer à se parler.
Il détestait cette ambiance égoïste sur ce réseau social décentralisé. Depuis qu'il y avait mis le nez, les matins étaient tous semblables. Les premiers connectés accueillaient les suivants par des "Bonjour 🤗😘☕" ou des "Belle Journée les mastos" 🤢 à vomir. Il regrettait le temps où Twitter existait encore, et où l'usage était d'envoyer des mots doux du genre de "hey FdP tu va voire ce ke je vé te maître". Une larme coula sur sa joue barbue. Putain de bienveillance à la con 🤔 #mercredifiction
@poub
Sympa cette histoire d'écureuil agressif (on ne prend jamais assez de précaution avec ces bestioles), c'est joliment raconté et inventé : dans la réalité il y a toujours des noisettes dans un trou d'écureuil.
On est mercredi bonne journée pour raconter des histoires. La tradition sur Mastodon veut qu'on ajoute #mercredifiction et que cela tienne dans un seul poeut
#MercrediFiction #3.12 - Bella Ciao.
https://www.hackorn.club/2018/04/25/mercredifiction-3-12-bella-ciao/
#AutoPromo
La soirée avait bien commencé. Le resto était agréable, le film avait été passable, juste assez pour pouvoir y jeter un coup d'oeil de temps en temps. La salle presque vide. Elle l'avait suivi chez lui. Ils s'étaient rapprochés petit a petit. C'est quand elle voulut dire «Non» et qu'elle sentit sa main sur sa bouche qu'elle comprit que la soirée allait mal terminer.
#MercrediFiction
C'était une jolie matinée de printemps. Le genre de matinée qui donne des idées de pique-nique. Même Alice, le nez rouge et gonflé à force de se moucher à cause de ses allergies, devait l'admettre.
Et ce fut ce jour-la que l'apocalypse arriva.
Transmis par les pollens, le virus transforma des milliards de personnes en zombies en quelques heures. Seuls les antihistaminiques protégeaient de l'épidémie.
Un mouchoir dans une main, une hache dans l'autre, Alice était prête.
Je vais bien et ce n'est pas un #mercredifiction :)
Bon. Je vais prendre une partie de mon écrit et je vais le mettre sous le mot-croisillon du jour, càd #MercrediFiction. Here I come :3
4 heures. Tous endormis. Ne reste que le cri des mouettes.
Se lever sans réveiller personne, un vieux pull comme garde du corps.
Retrouver la plage, le sable encore noir d'encre. Savoir ce qu'elle a perdu hier.
Les vagues, comme un battement de coeur. Il y a un vieux au loin qui promène son chien en criant.
Glisser une main dans son jean et se branler furieusement en réinvoquant son image. Les larmes, la jouissance et les embruns qui viennent saler ses lèvres froides.
« #MercrediFiction: Le journal d'un réfugié du temps #1 » dispo sur mon blog:
J'commence enfin à écrire et vu comment la suite de l'histoire est partie, je pense que je pourrai prolonger la série de posts :3
Quand tu me suis dans ta voiture,
Moi, chevauchant ma fidèle bicyclette
Tu ne vois de moi que mon humble postérieur,
Et me trouve un air supérieur.
Réagissant comme un con,
Tu fonces pour ne plus voir mon cul.
Drôle de journée. Au début du soleil. Puis la pluie. La neige. Un troupeau de nuages par là. Puis Rien. Bleu. Le ciel bleu.
C'est fou! Le temps est vraiment devenu capricieux. À la moindre insulte, notre climat diverge vers une nouvelle température accompagné de ses anti-cyclones et ses dépressions.
Il se met à pleurer pour tout et rien.
Le climat est devenu un adolescent.
— Tiens, voilà ce qu'il te faut pour bosser. Mais c'est pas un peu tard pour commencer à travailler ? Tu préfères pas commencer demain ?
— Hors de question ! Tu sais que j'ai horreur de ne pas respecter les délais.
— Boh, moi, ce que j'en disais, hein…
— Et puis regarde cet appareil : c'est un accélérateur personnel. Je l'enclenche et je vais 50 fois plus vite.
— Du coup, ça te fait vieillir 50 fois plus vite aussi ? C'est pour ça que t'as pris un coup de vieux ?
#MercrediFiction
... Tatatatapata. Bzing tsing ping bouloum ...
... sur tout le Sud de la France. Dans l'après midi ....
... Entartons entartons les pompeux cornichons. Le journal de ...
... l'amour, la joie et la bonne humeur, c'est pas votre argent qui fera ...
... Gloup Gloup Gloup. Et on commence par ...
... 12.99 € seulement. Offre non cumulable, dans les magasins participants.
— 12 sans pub ! Je t'ai battu !
— Raaah ... Jsuis sur t'as triché et t'as mis deux fois France Inter.
Depuis enfant je joue avec les esprits.
J'ai un don, je peux faire ce que je veux.
Enfin presque, je peux faire aux autres ce que je veux, j'ordonne et ils s'exécutent.
Depuis que maman m'a appris à parler, elle ne m'a jamais rien refusé, elle en est incapable.
Papa lui, était moins gentil.
Dans sa tête il voulait pas que j'en fasse une de mes poupées.
Un soir, il a crié sur maman que j'étais un monstre.
Je n'arrivais plus à le contrôler.
Alors j'ai dit à maman de le tuer.
#mercredifiction
#MercrediFiction Je ne comprenais pas ce qu'il se passait mais ce dont j'étais sûr c'est qu'il fallait se dépêcher. Dans la panique, je pris que mon sac de survie avant de me diriger vers la porte d'entrée. D'un air blasé, mon chat me regarda en me disant : "Tu n'auras pas besoin de tout ça..." quand une lumière aveuglante nous submergea. En rouvrant les yeux, je m'aperçus que je n'étais plus au même endroit mais j'étais dans une sorte de vaisseau avec d'autres humains et j'étais totalement nu.
Elle avait enfin réussi à concoter un philtre du temps libre. Tous les matins, elle en prenait cinq gouttes et le temps et l'espace se mettait alors à se distordre. Une fois le silence installé, elle avait devant elle une poigné d'heures pour faire ce qui lui chantait.
Elle avait ainsi créé, rêvé, appris bien plus en quelques mois que dans toute la décennie qui avait précédé. La fatigue et le vieillissement pesaient bien peu face à cette liberté.
(18 pouètes en tout)