Dans l'espace, personne ne vous entendra pouêter.
#MercrediFiction avec un œuf.
Dans l'espace, personne ne vous entendra pouêter.
#MercrediFiction avec un œuf.
#MercrediFiction
J'ai déjà vu ce type de paysage, dans des films, séries ou jeux vidéo. Mais c'est quand même bien plus impressionnant en vrai.
De la végétation presque partout, quelques arbrisseaux sur des facades et des animaux qui gambadent. La nature a commencé à s'installer dans la ville abandonnée par les hommes.
D'ailleurs ça fait un moment que je n'en ai pas croisé un depuis le pic de la pandémie. Peut-être des mois. Peut-être plus. J'ai arrêté de compter les jours. Je profite de la vie.
J’ouvre les yeux, l’un après l’autre. Je suis plongée dans le noir. Dehors, il doit faire nuit. Un flash. Bleu.
Ma respiration est saccadée., je tremble encore. L’odeur de fumée s’est mélangée à celle de la peur, d'urine et de sang. Je me suis oubliée.
Autour de moi j’entends des pas, des cris, des grésillements... Le monde bouge tout autour. J’ai la nausée. Je demeure prostrée. Je n’ose pas bouger. Je ne peux pas.
Je savais qu’il n’aurait pu dû conduire dans cet état.
Exclusif ! Ils témoignent :
"Plus besoin d'arroser mes fleurs depuis l'acquisition de mon nain de jardin avec arrosoir !"
"J'ai pu dire adieu à mon mal de dos depuis que le nain et sa brouette sont chez moi."
"Depuis qu'en ai acheté un avec une pelle, je peux maintenant faire mes longueurs tous les matins dans ma nouvelle piscine !"
"Moi, avec mon nain qui montre ses fesses, je..."
#MercrediFiction
Dernier #MercrediFiction #DansLaVallée pour Marc et Floralys. Fin de la saison 2 avec l'épisode 23, vendredi.
Mais il se pourrait qu'une saison 3 soit prévue...😉
Je n’ai jamais connu ma mère, elle est morte un peu avant ma naissance, me laissant seule pour me débrouiller. Ma vie s’est déroulée avec son absence. Elle voyageait beaucoup alors j’ai suivi les chemins qu’elle a parcourue, cherchant ses traces pour chercher à comprendre sa vie, ce qu’elle aimait ce qu’elle voulait. Et puis un jour j’ai compris, il me fallait revenir d’où j’étais partie, de remonter le fil de l’eau pour, à mon tour, donner la vie et perdre la mienne.
Ce n’est vraiment pas facile d’être un saumon.
C’est là qu’elle m’a lacéré. Ses lèvres, ses doigts, me déchirent. Sa délicatesse m’éventre et je recule, m’effondre, enserre mes genoux. Je chiale. J’attends le claquement de la porte derrière elle. Il ne vient pas. Le temps passe. Une minute ? Dix ? Sa main à plat, ouverte, trouve une place, s’installe. Sans me blesser. Puis au rythme de ma respiration, se déplace, cherche, réchauffe, s’aventure, m’éveille. Encore quelques répliques, quelques hoquets. Et enfin la paix. #MercrediFiction
La lumière filtre à peine sous le store qui n’est pas complètement baissé. Elle n’a pas un regard pour l’appart, bordélique et glauque. Elle jette son sac sur le tapis parmi les pochettes de disques, les magazines et les bouteilles vides. Son regard se plante à nouveau en moi. Sans pudeur ni inquisition : elle voit en moi sans regarder. Elle n’a pas le choix. C’est un don. C’est une nécessité tranquille qui nous rapproche. Une attraction inexorable mais dépourvue d’urgence. #MercrediFiction
100
Pourquoi deux ?
Pour qu'on me foute la paix, à l'extérieur, ET à l'intérieur, ohh oui, surtout à l'intérieur.
Pour faire taire ma surveillance interne, la pire, la plus sinueuse et sournoise, celle qui voudrait éteindre ma liberté puissante et créatrice, in-maîtrisable et farouche.
Pour rester en mouvement.
Librement inspiré de " La zone du dehors ", livre suggéré par @bortzmeyer
Merci à eux.
Quant au taf, je savais depuis longtemps qu’on pissait tous dans un violon. Mais là je m’étais persuadé que je ne faisais qu’empirer les choses. Que si cette putain de ville partait définitivement en couille, c’était principalement de ma responsabilité. Le sang coulait à flot, les clans se déchiraient sans logique, plus personne n’y comprenait rien, et la seule question qui m’habitait était : mais quand ma hiérarchie va-t-elle se décider à me mettre à pied pour tout ce bordel ? #MercrediFiction
J’avais plongé sept ou huit mois avant. Glissé plutôt. C’est d’abord par les petits plaisirs que ça s’est barré. La souris d’agneau d'Hakim ne m’excitait pas plus qu’un jambon-beurre, ni son Vacqueyras au goût crayeux. Le sommeil m’a lâché peu à peu, sans que je me sente jamais totalement éveillé. Je vivais en dégradés de gris, sur une bande son de Mothers of Invention que je n’écoutais plus, et ne me sentais pas plus concerné par le cul que par le lancement de la fusée Ariane. #MercrediFiction
« Je finis ma garde, la brasserie a dû ouvrir, vous-tu prends un café ? Ça marche. ». On enchaîne les banalités. Bientôt on est trop claqués pour aligner deux mots et le silence s’installe. Mais sans malaise. Je sens son regard gris-bleu explosé de fatigue qui me passe au travers, me regarde en dedans. « J’habite aux Chartreux. Belle de Mai, mais j’ai laissé ma caisse à l’Évêché. Je te pose ? Sûr ! ». #MercrediFiction
Elle et moi ça a commencé comme un cliché de polar à dix francs. Le flic et l’infirmière qui se croisent trois fois en deux semaines autour des mêmes clients. A cette époque la viande farcie au plomb ne manquait pas, et c’est moi qui supervisais les livraisons. Le gibier c’était l’entourage d’Hoareau. La bande des « trois canards » -ça ne s’invente pas- anciens associés de Zampa devenus ses concurrents directs . L’époque du début de sa chute. Celle où j’avais déjà touché le fond.#MercrediFiction
011
Une autre,
... moins brûlante, lisible et décryptable par les algorithmes, les DigiFacebook ou les robots capteurs de multitudes.
Celle-là ... petit à petit, je l'abandonne aux aspirateurs géants phagocyteurs de poussières humaines.
J'en laisse des trainées comme une comète, de la vapeur d'eau qui s'échappe, qui gel, et qui ne m'appartient plus.
Sauf Marie-Jo. Elle, elle répare. C’est son métier. C’est surtout un don. Elle croît pas plus en dieu ou au surnaturel que moi mais les faits sont là. Elle sait le tempo, le rythme, et le temps que ça prend. Sa caresse prend sans retenir. Elle enrobe, elle recueille, contient. Puis elle ranime, éveille, délivre. Et enfin elle rend. Avec un élan, une impulsion, comme elle donnerait à un piaf pour l’encourager à s’envoler, elle te relâche. Cette fille c’est une main qui s’ouvre. #MercrediFiction
010
Comme ces étranges expériences des récits anthropologiques du passé, ces "chamans et sorciers" qui reconnectent au Ici et Maintenant implacable en passant par l'état modifié de conscience.
Je deviens alors un intuitif numérique, mon odorat revient comme un radar protecteur.
Anti-fake news, anti-bavardages-sans-fin, anti-floutage, anti-propagandes, anti-dogmatismes, anti-trolls, anti-ahhh y en a troppppppp
Traquer la réalité, en traversant les mots.
... anti-brouillard !
Parfois, les caresses, ça fait mal. Après des années de désert, le bout des doigts à la pulpe la plus tendre peut te brûler la nuque, t’inciser le ventre. Et plus c’est léger plus ça cogne, plus ça te déchire. L’épiderme pige pas. Pige plus. Il tente une dérobade et c’est un spasme incontrôlé. Là le sanglot voit la porte ouverte et s’incruste, te secoue et s’empare. Et tu te recroquevilles comme un gamin battu. Là, l’autre est perdu. Ne comprend pas où il a pu merder. #mercredifiction
001
J'en suis arrivé à créer deux vies.
Une presque cachée, invisible au grand nombre, passionnée et vibrante, intuitive et sauvage.
Celle-là qui reconnecte aux sensations de posséder des griffes, des crocs, d'instincts, de révélations musculaires et organiques, de fluides, celle qui est force d'émotions/sensations de proies et de prédateurs.
Pas la peur non, le réel. Une réalité en mouvement, indéfiniment.
Ce matin j'ai fracassé mon écran 32 pouces. C'était de la faute de Youtube. Enfin... Plutôt de Google, puisqu'ils ont racheté Youtube.
Google connait mon âge. Ce fucking Google sait qu'une consommatrice lambda approchant la trentaine souhaite avoir des enfants.
Alors à la cinquième publicité Clearblue... J'ai craqué. J'ai attrapé le clavier, et j'ai frappé mon écran. Longtemps
Bordel Google, renseigne toi correctement. Mes ovaires sont déjà périmés.
Icare II - Fabricant d'ailes ignifugées
(#mercrediFiction #express le plus court possible)
Le Framaparti avait réussi à obtenir 3 sièges à l'Assemblée Nationale. Certes, c'était peu.
Mais ces étranges individus qui arboraient des manchots sur leurs appareils au lieu de s'habiller comme des pingouins, suscitèrent la curiosité, qui encouragea la découverte puis provoqua la compréhension.
En moins de six mois, tous les députés tootaient sur l'instance Mastodon de l'Assemblée Nationale, devenue le principal canal d'information politique en France.
Un carrefour. À droite ! Le couloir continue. Je le suis. Un autre carrefour. Suis-je déjà passé par ici ? Je pense que oui, mais je n’en suis pas sûr : c’est pareil partout, ici ! Le chemin est long cette fois-ci. Je ne reconnais plus rien. Un carrefour. Je m’arrête pour prendre un caillou sur le sol pour dessiner une croix sur un mur. À droite ! Le chemin tourne. Je retombe sur mon dessin. Je tournais donc en rond. Je m’autorise une pause. Vais-je sortir de ce labyrinthe ?
#MercrediFiction
@Reunig avait inscrit la distribution gratuite d'ordinateurs dans un processus génial ,grâce à des autocollants connectés .
Nous en avions mis un dans le loch(cagibi) .
chaque administration habillait leur ordi d'un sticker . Et lorsqu'il était temps pour eux de s' en aller, il leur poussait des pieds et...
c' était la migration des ordis vers le centre des abeilles .
c' était merveilleux de les voir se déplacer , monter les escaliers et venir se ranger dans le loch à René
Je sors mon épée en bois et me prépare à affronter le monde.
Un groupe de jeunes bravaches, artisans médiocres ou commerçants peu consciencieux, quitte l'antique cité de Tragart. Ils ne veulent pas juste effectuer le bref et traditionnel Voyage initiatique, mais prouver à leurs pères qu'ils peuvent vivre mieux sans eux, et fonder une communauté sur le plateau des Milles Zyglutes. De là, leur poésie illuminera tous les Rêves.
Le lendemain, cet espoir doit composer avec une étrange brume jaune. #mercredifiction
(Rêve de Dragon au Last Player dimanche)
(25 pouètes en tout)