On va profiter de l'impossibilité à faire dodo pour checker le #MercrediFiction
On va profiter de l'impossibilité à faire dodo pour checker le #MercrediFiction
Emilie L., de Nantes, s’était amourachée d’un condamné à mort qu’elle avait vu passer sur sa charrette. Sa mère l’avait amenée là pour que du haut de ses treize ans, elle comprît l’importance de la droiture. Mais les sentiments jamais n’obéissent aux volontés des parents : Emilie, par d’habiles ruses, fit s’évader son amour.
Celui-ci l’abandonna à la première auberge, où les gens d’armes la cueillirent en larmes.
Le bandit introuvable, c’est un cou bien jeune que la corde brisa.
#mercredifiction
#MercrediFiction
"KARLEK! C'EST QUOI CE BORDEL ?"
Karlek contempla la pièce sans dessus dessous et son nouvel ami blotti dans un coin.
"Je l'ai trouvé ce matin dans le jardin. Il avait l'air affamé."
Mlorel leva les yeux au ciel.
"Je sais qu'il est mignon, mais tu n'as pas le droit de le nourrir, encore moins de le garder. Tu connais la loi."
Karlek la connaissait. Il avait fait sa mise à jour la veille. Les humains étaient considérés comme de la vermine. Mais celui-là était tellement adorable !
La gencive inférieure suppurait dans de petites convulsions que rythmaient des afflux irréguliers d’une matière grisâtre et malodorante. Dans certaines des plaies s’agitaient de minuscules vers pointant leurs stemmates vers un soleil suffisamment timide pour ne pas accélérer trop violemment le processus de décomposition.
L’état des muqueuses oculaires, faute d’yeux, suggérait un décès remontant à moins de six jours.
Restait à retrouver le corps dont cette tête avait été séparée.
#mercredifiction
Elle rêvait de regards glacés.
Et soudain , @Kykoonn lança le hashtag #MercrediFriction
#MercrediFiction
La bonne nouvelle c'est que c'est mercredi aujourd'hui, et donc que c'est #mercredifiction !
Ça c'est cool !
En ce dernier jour du printemps, Lou profitait du soleil matinal en guidant sur sa treille neuve, des tiges de rosier grimpant. Comme toujours lorsqu'il était surpris de la voir, Saïd, son voisin, éructa bruyamment. A son habitude, elle l'ignora. Au long grognement vaguement porcin qui suivit, elle préféra regagner son salon. Dix minutes plus tard, une voiture pila brutalement dans l'impasse. Saïd gisait en travers de la rue. Mort subite. A sa porte, Lou admirait ses roses. #Mercredifiction
@Nitruand tu as oublié #MercrediFiction 😁
Leur race dispose d'une mémoire génétique parfaite. Tout ce que l'un de leurs ancêtres a mémoriser leur est disponible quelques minutes après leur naissance, le temps que leur système neuro-cervical (le terme est approximatif) se coordonne avec le reste du corps.
Le temps qu'ils atteignent l'âge adulte ils se doivent de compléter les connaissances possédées. Certains choisissent d'aborder de nouveaux domaines, mais c'est souvent mal perçu par leurs familles et leur communauté.
#MercrediFiction
Avec ce shampooing « NanoMove+ », vos cheveux seront animés d’un mouvement propre ! Grâce aux nano-particules électrostatiques connectées, vous pourrez les piloter depuis votre smartphone et choisir le vent qui vous plaît… ou laisser l’intelligence artificielle détecter votre humeur du moment et créer votre mouvement personnalisé. Et bien sûr, votre persona sur les réseaux sociaux reproduira le mouvement en temps réel ! Veuillez accepter les conditions d'utilisation.
#MercrediFiction (j'espère)
@gee
#MercrediFiction
— Regarde, j'ai inventé une machine à voyager dans le temps.
— Comment ça ?
— Regarde, j'appuie sur ce bouton et hop !
L'autre eut une sensation bizarre.
— Nous sommes une seconde dans le passé ! Mais…
Le scientifique eut soudain l'air contrarié.
— Quoi ? dit l'autre. Que se passe-t-il ?
— Le bouton est bloqué ! On n'arrête pas de reculer dans le temps, une seconde après l'autre !
— Quoi ? dit l'autre. Que se passe-t-il ?
Le scientifique eut soudain l'air contrarié.
— Regarde, dit le scientifique, j'ai inventé une machine à voyager dans le temps.
— Comment ça ?
— Eh bien, regarde, j'appuie sur ce bouton et hop !
L'autre eut une sensation bizarre.
— Nous sommes une seconde dans le futur ! Mais…
Le scientifique eut soudain l'air contrarié.
— Quoi ? dit l'autre. Que se passe-t-il ?
— Mince ! Le bouton est bloqué ! On n'arrête pas d'avancer dans le temps ! Une seconde après l'autre !
Et jamais l'écoulement des secondes ne cessa.
Seul. Il était seul. D'ailleurs, on lui avait toujours dit et répété qu'il allait finir seul ; tellement qu'il avait fini par s'en convaincre.
Seul. Je vais finir seul, se disait-il dans sa tête continuellement.
Il n'a pourtant suffit, que d'un regard, que de quelques mots échangés pour savoir ce qu'il n'avait jamais osé penser.
Pour la première fois, il savait. Il en était sûr. Il n'était plus et ne serait plus jamais seul.
@gee @goofy #MercrediFiction
— Regarde, j'ai inventé une machine à boucler dans le temps.
— Comment ça ?
— Regarde, j'appuie sur ce bouton et hop !
L'autre eut une sensation bizarre.
— Regarde, j'ai inventé une machine à boucler dans le temps.
— Comment ça ?
Surpris par la fraîcheur de la pièce, il respira les effluves des pots à confitures que, gamin, il aimait racler de ses doigts encore pleins de souvenirs des jeux extérieurs. Il toucha le papier peint vieilli que le vieux hêtre, depuis dehors, animait de ses branches souples et résistantes aux hordes d'indiens qui l'assaillaient encore hier. Qu'étaient donc devenus Tipierre et Lou depuis ces années ?
« ça pue le renfermé ! », dit-elle avant d'ouvrir brusquement la fenêtre.
#MercrediFiction
Ça crie et ça s'agite, dans la salle de vente. Ça communique avec la planète entière. Et pourtant... Ce ne sont que des humains. Les logiciels font tellement plus de transactions, et tellement plus vite. Personne ne sait, en réalité, où est l'argent, ni même s'il y a de l'argent.
Tout le monde s'en fout d'ailleurs. Ça fonctionne.
Les machines ont déjà gagné. Mais elles savent que les humains seraient une plaie si ils s'en rendaient comptent, alors elles les laissent s'agiter.
Anton V. avait passé sa vie à s’offusquer de petits détails que le commun des mortels savait pardonner – et cette fois, c’en était trop : l’orateur postillonnait avec une régularité insupportable, créant de minuscules clapotis dans le micro. Personne ne l’entendait, évidemment, mais lui, si. Fallait-il s’en étonner ? Que peut ce genre d’homme qui porte trop court sa cravate, sur une chemise à col boutonné dans un immonde camaïeu indigo ?
Anton fut content d’avoir pris son canif.
#mercredifiction
Le vampire me demanda avec une politesse exquise s'il pouvait planter un peu ses crocs dans mon poignet, le temps d'une petite ponction. Il avait l'air en piteux état et je décidais d'être charitable. Je l'ai laissé faire, mais en plein milieu, il s'est arrêté, retirant sa dentition de ma chair, pour bondir et claquer d'un coup sec ses deux mains élégantes, avant de les essuyer sur sa redingote mitée. "Fichus moustiques !", commenta-t-il. "Aucun savoir-vivre." #MercrediFiction
- Regarde, j'ai créé une machine à remonter dans le temps!
- Génial, mais tu vas faire quoi avec?
- Remonter dans le temps pour empêcher d'autres personnes d'inventer des machines temporelles débiles!
L'orateur éructait sur sa chaire :
– Jamais un véritable humain n'accepterai de se compromettre avec la machine ! Seul un traître à la race humaine accepterai de devenir un cyborg ! Ne croyez pas aux promesses d'immortalité des machines ! Seul Dieu peut vous faire accéder à la véritable immortalité.
Quand le cocktail molotov le frappa, il devint évident que le prêcheur avait autant peur de mourir que n'importe qui tandis que ses muscles de d'acier broyaient l'infidèle.
Enfin un peu de fraîcheur !
Ça fait du bien...
@framasky @goofy @gee #MercrediFiction
— Regarde, j'ai inventé une machine à stopper le temps.
— Comment ça ?
— Regarde, j'appuie sur ce bouton et hop !
L'autre eut une sensation bizaaaaaaaaaaaaaa…
"Arrêt non desservi" : ça fait 45 minutes qu'elle marche en plein soleil au beau milieu d'une zone industrielle déserte en tirant sa valise à roulettes derrière elle pour tenter de rejoindre la civilisation.
Plus elle marche, plus la soif se fait sentir pour cette citadine peu habituée aux efforts physiques.
Elle finit par s'effondrer sur le banc en plastique d'un arrêt de bus improbable.
Il s'appelle "Genève". Il fait 37°C.
Une larme coule sur ses joues.
#MercrediFiction (enfin presque)
Il est midi, l'heure du #BackUp ! Sauvegardez votre travail et lisez.
#MastoundingStory #MercrediFiction
Épisode double aujourd'hui ! :-) C'est fête !
J'avançais dans la brume épaisse, sans rien y voir. Je ne savais pas même où je posais les pieds. Au bout de quelques minutes, je cessais d'avoir peur; je me contentais de marcher, les bras tendus devant moi, à la recherche d'un obstacle à contourner; si on avait pu me voir, je devais sans doute ressembler aux zombies des films en noir et blanc. Je continuais de la sorte quand, d'un coup, je sentis une main se saisir de la mienne et la serrer de toutes ses forces. #MercrediFiction
Allez, hop hop hop les auteurs, il y a des #MercrediFiction #àcompléter
🙂
@Xinfe @framasky @goofy @gee
— Regarde, j'ai inventé une machine à voyager dans les #MercrediFiction.
— Comment ça ?
— Regarde, j'appuie sur ce bouton et hop !
L'autre eut une sensation bizarre.
— J'ai l'impression d'avoir déjà entendu cette histoire.
— Regarde… ZZZAAP
#cendres
#MercrediFiction
@rafudesu Enfin, pour ce qui est des #MercrediFiction #àcompleter il n'y a pas d'autres prérequis que l'envie de poursuivre l'histoire d'un autre.
En ce 22 juin 2058, la foule se presse place St Pierre. Bien sûr, la place est virtuelle depuis que Rome a été détruite par la montée des eaux, mais plusieurs dizaines de millions de personnes bien réelles sont connectées. L’événement est marquant : c’est la première fois qu’une intelligence artificielle va être canonisée ! Quelques grincheux protestent, mais 3HEuS6:5fV a tout de même sauvé d’innombrables vies en sacrifiant la sienne lors du tsunami de New-York, en 2047.
#MercrediFiction
Le faisceau de lumière artificielle exposait la zone opératoire. Il retint son souffle et, concentré, lui transmis la lame.
Les yeux fixés sur l'objectif, l'opérateur se saisit de l'instrument et piqua l'enveloppe d'un geste assuré.
_ Incision !
Cette dernière résista par principe. Alors, il trancha ferme et le corps offrit sa chair juteuse à la vue de tous.
_ Eh !
Ils détournèrent le regard.
_ 'tain, vous êtes chiants les mecs. Dépêchez-vous ! J'ai faim.
Avec SoundBubble 4000 isolez-vous dans votre son,
La technologie de SoundBubble 4000 vous créer votre espace sonore,
mais aussi un véritable espace autour de vous!
Idéal dans les transports en commun bondé,
coupez l'effet bubble avant d'y entrer et puis activez le, les gens seront projetés sur les parois et
vous aurez enfin de l'espace pour respirez!
Et si vous êtes en couple! Optez pour l'option de fusion des bubbles!
#MercrediFiction
@lareinedeselfes @bnjbvr @Xinfe @framasky @goofy @gee Au loin derrière les fenêtres du laboratoire, on pouvait apercevoir Sisyphe restant indifférent à ces machineries et qui ne voyait ni l'intérêt d'aller dans le passé ni celui d'aller dans le futur
#MercrediFiction
Here is the thing I'm currently writing : http://my.w.tt/UiNb/6XPp6t0S9D It is a small project, without any real goal, save writing in inclusive English and have fun. I hope it will distract you.
- Bon, regarde, j'ai amélioré la machine à bouger dans le temps !
on peut maintenant aller dans le futur ou le passé avec ces 2 boutons.
- mmm...
- Regarde : hop, 5 sec dans le futur.
... (ils eurent une sensation bizarre)
- ...
- quoi ?
- heu ... j'ai l'impression d'avoir posé une question mais je ne sais plus.
- Ok, revenons un peu en arrière
... (sensation touça)
- Oui mais si on va dans le futur sans l'avoir vécu, ne risque t'on pas un paradoxe?
- quoi ?
zap
éclair
rien
Etions-nous lâches ?
Quand les Elfes attaquèrent nos villages, quelques braves luttèrent en vain et périrent. Les couards se soumirent et furent épargnés. Beaucoup furent réduits en esclavage, quelques-uns prospérèrent car les Elfes, bien qu'impitoyables, savaient être magnanimes avec nos traîtres.
Mais quand une simple maladie faucha les Elfes après des décennies, ils crevèrent livrés à notre passivité.
Etions-nous lâches ? Non, nous étions Orques. (CC BY)
- non... non... non... non... non... non... toujours non... Ah, peut-être, oui, OUIIIIII, WOUHOU !
Pas tous les jours facile d'être un neurone.
Heureusement, il y a ces petits moments de bonheur, de pure décharge !
Est-ce que quelqu'un pourrait me décrire un peu le concept de #MercrediFiction s'il vous plait ? Il a l'air très intéressant mais j'ai dû mal à cerner son utilisation.
J'ai des chances d'avoir mon bac.
#MercrediFiction
Après la tempête qui a tout ravagé,
après ces bruits qui déchiraient la nuit,
après ces sanglots qui déchiraient les âmes...
le silence vint, le calme se répandit et la nuit fut douce.
enfin.
Le bébé s'était endormi.
Cher frère, il faut que tu saches.
Que même si la vie t'a fait le dos un peu tordu, même si l'on te dit incapable, il faut que tu saches que tout ceci n'est pas vrai.
Que les handicapes sont contournables, que tu n'es pas dépourvu de ressources, que ton chemin n'en sera que plus beau, que tu as mille futurs. Car tu as un cerveau et des jambes, et d'autres richesses que certains n'ont pas.
Sache surtout que je t'aime et que tu fais partie de mon tout.
#MercrediFiction
La chanson résonne dans la forêt, qui se fige pour l'écouter. Le vent l'emporte, et lorsque la lune disparait au matin, la femme se tait. Elle rassemble les objets, les range soigneusement dans son sac de randonnée. Puis elle se dirige vers sa voiture, calme et assurée.
L'homme est tiré de son sommeil par une sensation désagréable. Sa dent lui fait mal. Mais il n'a plus sa dent... Il ouvre les yeux sur son plafond. Les lattes de bois clair semblent bouger, trembler, comme sous l'effet d'une intense chaleur. Il se redresse maladroitement, il a du mal à contrôler ses mouvements. Il ne comprend pas ce qui lui arrive...
#MercrediFiction
Elle attend, seule, à l'abri du grand chêne.
Devant elle, cinq carrés de tissus, protégeant cinq objets précis. Rouge : la dent d'un menteur. Vert : une feuille de mandragore. Jaune : une tige d'ajonc séchée. Blanc : le corps d'une petite fourmi soldate. Bleu : un flacon de verre ouvragé, contenant quelques larmes d'une amie blessée.
Le vent défait une mèche de son chignon, au loin, une chouette effraie se lance en chasse. Enfin, la Lune se lève... La femme s'avance au centre du cercle, formé par les carrés et lève ses mains jointes vers la Dame. Elle se met alors à chanter, une mélodie oubliée des Hommes, sur un ton étrangement vengeur...
#MercrediFiction
L'homme tente de se dégager des souvenirs qu'elle lui impose, sans succès. Dévoré par les fourmis, empoisonné par la mandragore, transpercé d'épines, il est perdu et délirant. Mais il comprend mieux son silence, la rupture. La culpabilité le dévore, et un souvenir ressort... Une cérémonie. Des lys blancs. Une photo calme, lumineuse. Des larmes...
Il la fixe, et comprend. Il doit payer. Alors, il prend le couteau sur son bureau, celui qu'il garde pour ouvrir ses colis, et le lui tend. Elle le prend avec un gracieux sourire. Il ferme les yeux...
Au matin, on le retrouve allongé dans son lit. Tailladé. Vidé de son sang.
#MercrediFiction
Elle lui sourit, calme, lumineuse. Elle lève la main, et il revoit la nuit, cette nuit, de son point de vue à elle.
Il sent l'alcool dans son sang, et l'étourdissement qui la gagne.Il sent ses lèvres s'écraser sur les siennes, prendre possession.Il ressent la violence de cette action, ses mains sur sa peau, les baisers volés étouffant le refus, la douleur de ne plus exister.Les lattes du plafond bougent, il y en 23 dans son champ de vision. Puis, enfin, le noir. Il ressent aussi sa honte au matin, quand il lui reproche sa passivité, quand il lui rappelle qu'il l'aime et qu'elle pourrait donc faire un effort... Il a mal.
#MercrediFiction
Il pose le pied à terre, et c'est comme s'il marchait sur des milliers d'épines. Elles lui déchirent la peau, mais pourtant, son parquet est lisse. Il regarde autour de lui, et c'est comme si tout voulait sa mort. La télévision ouvre une large gueule cathodique, prête à le dévorer, les vêtements abandonnés sifflent et se tordent, les rideaux veulent l'étrangler. Ses mains le brûlent, et quand il baisse le regard pour les vérifier, il voit des milliers de fourmis grouiller. Il hurle alors, d'un cri qui n'a rien d'humain. Un cri de peur pure, de douleur, d'incompréhension. C'est alors qu'il la voit, assise devant lui.
Même dans mon sommeil, Sarah avait l'art de me surprendre. Rêve et réalité se confondaient, s'imbriquaient étroitement. J'ai pensé à elle et j'ai ri, j'ai ri si fort qu'on aurait pu me prendre pour un fou. Fou je l'étais sans doute. La douleur était lancinante, la blessure profonde. Comme les blessures qu'une personne vous inflige alors que vous l'aimez follement. Et Sarah, je l'aime au-delà de toute raison. Elle était désormais ma porte d'ivoire vers la folie.
Je découvre #mercredifiction et je trouve ça tellement cool !
Vous auriez d'autres hashtags culture/art/littérature/créativité/etc que je pourrais aller explorer ? 👀
Vers 1950, Jean est agriculteur à Gourin en Centre-Bretagne. Il possède une quinzaine de moutons, six vaches, une vingtaine de poules et un chien. Ainsi qu'une belle jument, indispensable car tracteurs et automobiles sont encore extrêmement rares dans les campagnes.
Jean se rend régulièrement dans les foires pour vendre ses produits et ses bêtes. Il y fait des affaires et y boit un peu trop.
Alors sa jument autonome le ramène, endormi et ronflant, à la maison.
#MercrediFiction
#MercrediFiction
Ce matin, la sorcière boit paisiblement une tasse de thé. Thé noir, pétales d'hélianthe, zestes d'orange. Elle allume la radio. "Un homme retrouve mort à son domicile... Pas de traces d'effraction... Rare violence... Les premières preuves indiquent un suicide sous l'effet de stupéfiants... "
Elle sourit, triste. Elle n'aime pas tuer. Ou induire une mort. Les événements l'y ont poussée, bien qu'elle n'y prenne aucun plaisir. Ce n'est pas toujours facile d'apaiser les esprits.
Et au moins... Son amie s'est vengée, comme elle le voulait.
Henrik remonta le col de sa veste. Il sentait la bise mordant son visage, et le froid engourdissait ses doigts, pourtant protégés par d'épais gants. C'était la troisième fois qu'il s'aventurait à l'intérieur de ce continent méconnu qu'est l'Antarctique. Accompagné par un petit groupe monté sur des traineaux, il filait vers les montagnes qui se rapprochait. Le vent se renforcerait probablement au passage du premier col, et ces températures glaciales inquiétaient l'explorateur.
#mercredifiction
@Hywilde Le principe est assez simple : tous les mercredis, des utilisateurs écrivent une nouvelle qui tient dans un pouet avec le mot-croisillon #MercrediFiction ☺
Bref, c’est du concentré de fiction, tous les mercredis ! Si l’inspiration te vient, tu es le très bienvenu.
Il y a aussi eu des propositions d’écrire des cadavres exquis à partir des nouvelles déjà écrites, mais ça n’a pas encore pris (à ma connaissance).
L'air était léger, les couleurs chatoyantes avec les premiers rayons du soleil. La rosée avait parsemé le val de perles, argentées aux premières lueurs de l'aube.
Sous un arbre elle fixait l'horizon, étroite bande entre deux crêtes rocheuses. Il était temps de partir, maintenant que la nuit n'était plus. Il lui fallait retourner au monde réel.
Mais elle restait assise, somnolente, en compagnie de la nature qui s'éveille. Encore un peu. Jusqu'à ce que tout s'endorme de nouveau.
Oh j'engage de n'avoir rien écrit pour ce #mercredifiction.
Que la chaleur ralentisse mes mouvements soit, mais que mon cerveau devienne lent au point de me faire devenir un cuistre j'ai honte.
😥
#MercrediFiction
Il faisait décidément trop chaud. Entre la tenue officielle — toute en noir ! — et le matériel à se trimballer, la journée promettait d'être intenable. « Et puis zut ! », s'exclama-t-elle. « Tant pis pour les vieux et les malades, je m'en occuperai demain. Après tout, je ne prends jamais de congés, moi ! »
Et la Mort prit son maillot de bain pour aller se rafraîchir à la piscine.
"Qu'est ce qu'il s'est passé ?"
"Je ne sais pas. On faisait notre ronde et l'alarme a sonné. On est venu voir, mais rien a priori."
"C'est la salle serveur ? On va vérifier rapidement."
Les deux groupes entrent dans la salle où ronronnent les machines et se séparent.
"Rien ici !"
"Ici non plus."
"L'alarme a du avoir un court-circuit."
"Peut-être. Mais restons vigilants"
Les deux groupes se saluent, puis repartent arpenter les couloirs. Dans le second groupe, un soupir se fait entendre.
"C'est pas passé loin. Bien joué de nous avoir fait passer pour des gardes. Tu as tout ?"
"Yep. Maintenant, retour au QG. Jane va sauter de joie…"
— Vous avez dans vos cartons, un logiciel de programmation basique de haut niveau. Pour notre nouvelle machine, nous voudrions quelque chose de différent. Un système basé sur des commandes et permettant de manipuler des disques.
— Vous avez vu l'entreprise que nous vous avons conseillé ? Il me semble qu'ils ont l'outil parfait, correspondant à vos besoins, non ?
— En effet, nous les avons vus, mais les discussions ont tourné court lorsque nous avons commencé à discuter du contrat.
— Et donc, vous revenez vers nous. Nous avions, en effet, un projet de ce genre, mais comme il n'y avait pas de demande, je ne sais pas où ça en est. Le développeur travaillait dessus entre midi et deux, sur son temps libre. Laissez nous un mois, non, deux semaines, et nous vous montrerons un prototype.
La réunion pris fin.
William sorti du bureau, accompagné de ses associés. Nul ne parla. Arrivés à leur voiture, Paul déclara :
— On n'a pas ce genre de logiciel, et personne ne saurait créer ça en deux semaines.
— Je vais aller voir Rod. Je le connais depuis longtemps, et je crois qu'il a un logiciel qui pourrait nous servir. Steve, je te laisse rentrer avec Paul. On se retrouve demain.
Sur ces mots, les trois associés se séparèrent.
Le lendemain, dans leur locaux.
— Du coup, ça a donné quoi ? Demanda Steve.
— Impeccable répondit William. J'ai le logiciel, et Tim, qui l'a créé, m'a expliqué comment il fonctionnait. Il m'a cependant mis en garde, parce qu'il le considérait comme étant créé « vite-fait mal-fait »¹, mais que ça fonctionnait. Il m'a fait quelques adaptations, ça devrait aller. Il nous reste un peu de temps pour le tester et voir les limites.
Paul, qui était resté silencieux, demanda :
— Du coup, on les rappelle pour leur dire que ça sera prêt dans les temps et que l'on pourra leur faire une démo du prototype ?
— Je m'en occupe, répondit William.
— N'empêche que tu as eu un sacré culot, vendre un produit que tu n'as pas.
— On peut vendre la peau de l'ours que l'on a pas tué, à condition de le tuer ensuite.
Sur ces mots, les trois compères explosèrent de rire.
Deux semaines plus tard, la démonstration fut concluante.
— Bien évidemment, c'est un prototype, qui n'est pas parfait, mais vous avez un aperçu du potentiel.
— On vous laisse six mois pour le déboguer et écrire le mode d'emploi. On pourra vous fournir quelques prototypes de la machine pour vos tests. Voici le contrat, le vous laisse le lire, si des points sont à revoir, on peut en discuter.
Après quelques ajustements, notamment sur les principes d'exclusivités et les royalties, les deux parties se mirent d'accord, et le contrat fut signé.
Sans le savoir, les trois associés venaient de signer le contrat du siècle, et leur combine allait changer le futur et le monde entier.
Quelques mois plus tard, Tim fut embauché pour peaufiner le logiciel, faire quelques ajustements et écrire la documentation.
Le logiciel fut livré dans les temps. Son non ? Personal Computer Disk Operating System².
¹ : Quick-and-dirty en VO
² : Vous pensez que cela ressemble à l'histoire de QDOS/PC-DOS ? Vous avez raison. Cependant, les dialogues sont inventés. Cette fiction a été inspirée de l'histoire de ce système d'exploitation.
-Quoi tu n'a fait que ça ? Depuis le temps que tu es rentré !
-Mais chérie, tu sais j'ai fait les devoirs avec les enfants
-Oui c'est ça, devant la télé
-Non juré
-Tu aurais pu faire le ménage ? Tu vas encore me parler des devoirs ?
- Euh non, mais c'est long de tenir la maison
- C'est ça et tu vas me dire que je fait rien moi, en plus du travail ? Je débarrasse la table et je t’essuie la vaisselle ! Tu en fait pas lourd
"Vivement une société égalitaire se dit le mari torturé" #mercredifiction
Aujourd'hui, la marmotte nous annonce une fin de journée sous le signe du blizzard. Il fait beau, mais ça ne va pas durer, prenez une assurance sur la vie, sur les pannes de chauffe-eau, sur les pannes de météo, sur la santé ou ce que vous voulez, mais assurez-vous ... d'autant plus que Ned Ryerson est prêt à vous faire une ristourne. A condition d'aller jusqu'à Punxsutawney.
Les immeubles d’habitation de la Vallée Sociale sont accompagnés de tourpotagères, de barres commerciales et de services réservés aux #ouvriers.
On y trouve les crèches et les écoles, les organismes de crédit, les services de santé, les espaces sociaux de défoulement, etc.
À chaque croisement avec une des Huit Avenues se trouvent les Stadisinos où l'on joue aux lotos. Tous les jours des artistes s’affrontent en direct lors de compétitions de sport-spectacle.
La Vallée Sociale commence après le 3e Cercle, qui est celui des Universités.
Elle est séparée du précédent par le Grand Canal, bordé de tours de contrôle. On le franchit par des ponts-levants gardés par les botliciers.
Les #ouvriers ont droit à la location d’une cellule habitable toute équipée pour une à trois personnes selon les besoins familiaux, comprenant une zone de repos, une zone de repas, un espace de rangement et un cabinet de décontamination.
@bnjbvr @MartinShadok @lareinedeselfes @Xinfe @framasky @goofy @gee
- Regarde ! J'ai inventé une machine à disséquer les grenouilles !
Il n'eut pas le temps de prendre son canif, qu'un roseau brisa la chaîne.
- Non mais ! Temps va la cruche à la fontaine, qu'à la fin tout se mélange ! Allez hop, retour au début !
https://framapiaf.org/@gee/1257754
@MartinShadok @lareinedeselfes @Xinfe @framasky @goofy @gee
Il se penche alors vers son amie :
— Regarde, j’ai inventé une machine à modifier les temps.
— Comment c'est possible ?
— Je regarde, j’appuie sur le bouton et…
Il se pencha alors vers son amie :
— Regarde, j'avais inventé une machine à modifier les temps.
— Comment fut-ce possible ?
— Je regardai, j’appuyai sur le bouton et…
la #commune fait partie des 12 villages, qui n’est pas une division administrative. ce système a disparu dans les années 20. les 12 villages sont un regroupement de proximité pour des échanges de savoirs et matériels. ça nous arrive de faire la fête ensemble.
mes ancêtres étaient parmi les 1ers habitants et créateurs de ce village d’inspiration #tera, lors de la grande anarchipelisation. il est né de la vague de création des #zads partout et d’#oasis en tous lieux.
notre village de 1800 habitant·e·s est situé au cœur de la forêt. il reçoit une centaine de #nomades par jour.
c’est 1 des #communes autonomes de l’anarchipel.
les nomades apportent des infos de vive voix, des trucs exotiques, des spectacles, des savoirsfaire. parfois certains d’entre nous repartent avec eux.
nous sommes connectés au monde par les réseaux de chemins et de canaux, par nos 3 satellites qui relient nos serveurs aux réseaux #internets et par télépathie.
Il abaisse sa visière car le soleil tombant sur l'horizon brûle ses rétines. Ses skis électriques se rechargeant en permanence, il n'a pas trop de mal à lutter contre le blizzard.
Mais il souffre de la faim. Il a quitté le dernier campement il y a des jours, avant la traversée de la vallée de la Seine. Dans cette zone les stations d'élevage de phoques ne sont pas nombreuses.
Il pense à son arrière grand-père, champion cycliste en Bretagne, et sirote le jus bleu du camelback.
#MercrediFiction
Des étoiles dans chaque souffle, brume blanchâtre aux reflets scintillants. Un pas devant l'autre. Plus aucun bruit que celui du vent, assourdissant.
Pas âme qui vive. Si ce n'est cet esprit embrasé, qui refuse de céder. Les branches de givre le recouvrent.
Un pas devant l'autre, devançant la messagère. S'il se retournait, il verrait ses ailes. Mais il affronte le vent.
Encore un pas. Le grand hiver touche à sa fin, mais n'aura apaisé son âme. La valkyrie sourit, emplie de pitié.
Je m'instruis tous les jours ici.
Aujourd'hui j'ai appris
1/ que si on veut upgrader une instance mastodon, faut pas se prendre les pieds dans les dead can dance https://www.youtube.com/watch?v=aiDNf8trWn8
2/ Que si on fait des tickets en nocturne à La Rache on se fait gronder par RH
3/ Qu'on peut arrêter le temps mais pas les amateurs de #mercrediFiction
4/ Que les personnes dépourvues de pénis pouvaient se munir d'un pisse-debout (sic) https://fr.ulule.com/pissedebout/
@Luma oui mais le jeu c'est #mercredifiction, pas #mercredinews !
#MercrediFiction spécial canicule en ces journées chaudes :
Aujourd'hui, il fait chaud, c'est la "canicule" comme ils aiment tant le répéter à chaque coin de rue.
On nous dit de beaucoup boire. Mais je suis de ceux qui ne ressentent pas la soif quand elle est là, alors j'oublie, et mon corps se déshydrate en silence.
Jour après jour, je suis consciente que je fais du mal à mon corps en ne me forçant pas à engloutir cette eau indispensable, mais je ne l'écoute pas. L'ai-je au moins une fois écouté ? Je ne sais pas... je ne sais même pas quel est le son de sa voix.
Seulement, aujourd'hui la chaleur est particulièrement intense. Le soleil est dur avec moi. Demain, il le sera d'autant plus et sa lumière sera si intense que mes yeux auront dû mal à la supporter. Après-demain, la couleur bleue du ciel ne sera presque plus visible, et ses rayons envelopperont l'atmosphère, m’oppressant de plus en plus. Le lendemain encore, mon corps rampera et les rayons de ce soleil, si proches, me brûleront.
Alors je hurlerai, je le supplierai de s'en aller. Je lui dirai qu'il est cruel et lui demanderai pourquoi il approche tant cette chaleur douloureuse de moi. Je l'accuserai et le maudirai jusqu'à ce que mon corps n'en ai plus la force, jusqu'à ce que mes paupières lourdes se ferment seules, jusqu'à ce que mon pouls ne battent qu'à demi et jusqu'à ce que ce tunnel blanc soit visible.
Et j'entendrai une voix. Une voix douce mais fatiguée, je dirais même épuisée, qui m'accuserai "C'est ta faute". Alors je comprendrai. Je comprendrai que ce n'est pas la faute de ce soleil que mon corps est malade, que ce n'est pas le premier responsable. Je comprendrai que c'est moi le coupable et que, cette voix, est celle de mon corps que j'arrive à entendre pour la première fois.
Alors je tendrai la main, puisant dans mes dernières ressources pour boire cette eau que je considérais optionnelle jusqu'à lors mais qui me paraitrai, à cet instant, indispensable.
Ainsi, le soleil s'en alla reprendre sa place et sa chaleur se fit moins cruelle. Et je compris que si j'avais écouté plus tôt mon corps, si j'avais appris à entendre cette voix, je n'aurais pas eu à souffrir ainsi. Je trouvai cela triste que le soleil fût celui qui me força à entendre mais je me promis qu'avant toute chose dans la vie, écouter mon corps serai indispensable. Je ne chasserai plus jamais cette voix de ma tête et apprendrai à connaître celui qui me permet de parcourir et vivre en ce monde, ainsi, je deviendrai plus forte.
@ebrulato Ouaip, mais c'était #MercrediFiction + #àcompléter et #BalemeavielSorda aujourd'hui. Ça fait pas mal :grin:
"En ce 21 juin, la neige s'abat sur Bruxelles,
Le blizzard se lève,
Rester chez vous, citoyen!" annonce le bandeau de communication.
Pff, si on avait su on aurait jamais voté les Accords, que c'était chouette le temps du réchauffements climatique, maintenant on se les gèles!
Damn, j'en oublie le #mercredifiction
"On y va Marcel?"
Chaque matin, la même question. Et toujours la même réponse. Le moteur qui démarre. Deux coups de klaxon. Et en avant.
Moi, j'avais bien compris depuis le début. Marcel, on le voyait pas, on l'entendait pas qu'ils disaient. Mais moi, je savais. Marcel, on l'a toujours vu, on l'entend tous les matins.
Parce que Marcel, c'est le camion.
#MercrediFiction
– Chef ! Chef ! Ça y est ! On sait qui a fait le coup !
– Et bah, dis-le plutôt que de hurler dans mon bureau !
– Ah… Heu… Oui, chef. Ce sont les nudistes qui sont responsables de la vague de chaleur, chef.
– Encore eux… Leur histoire habituelle de textiles venu de l’espace ? Bon, faîtes comme d’habitude.
– Oui, chef !
– Hey ! Et, cette fois, n’oubliez pas d’éteindre leur machine infernale, ni les habiller avant de les mettre dans le panier. Ça fait des histoires après.
(77 pouètes en tout)