Mercredi Fiction du 02 août 2017

Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 07 h 58 UTC

Elle n'en revient pas.
La 10ème porte ne s'est pas ouverte mais quelqu'un a glissé un message en dessous.
Elle est assise par terre, incrédule, lève les yeux vers le battant clos, puis les baisse à nouveau sur ce signe tant attendu, paralysée.
"Je suis derrière la porte mais je n'ose pas l'ouvrir".
Son cerveau tricote des réponses en laissant échapper des milliers de point d'interrogation qui envahissent le corridor.
Elle ouvre la bouche mais aucun son n'en sort.


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Par SerpentⒶPlumes <SerpentAPlumes> le 02 août 2017 à 08 h 04 UTC

@framasky
comme c'est tu fais du littéraire et sans images? :p

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Par bourdondeprofession <darkhelmeut> le 02 août 2017 à 08 h 52 UTC

Elle afficha sa beauté par mégarde sur l ensemble des réseaux sociaux ...

Au debut, seul ces amis et contacts la remarquèrent et la félicitèrent ...

Rapidement sa plastique se repandit comme une traînée de poudre ...

Le cinema et la télé se battaient pour lui signer des contrats ...

Elle qui voulait simplement se faire plaisir se retrouvait à la vue de tous ...

Des ecrivains dissertèrent sur cette nouvelle Aphrodite ...

Elle ne répondit à aucune demande et devint un mythe

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Par Elyss <Elyss> le 02 août 2017 à 08 h 34 UTC

Il se demanda en voyant comme le branland édifice défiait les étoiles timides, quelles grues incongrues et monstrueuses étaient employées pour l'assembler.

- Il est pas banal votre manège, souffla-t-il.

Peu loquace, le forain fit un effort, et un sourire fier qu'enrichissait une dent en or.

- Ouais, Disneyland l'a refusée celle-là, elle passait pas les contrôles!

Bouclant la ceinture efilochée, il se dit que bien que bon marché, la mort dans ce manège ne serait pas douce.

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Par bourdondeprofession <darkhelmeut> le 02 août 2017 à 11 h 08 UTC

Y a encore du monde qui lit les ?

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Par Nico <Nic0> le 02 août 2017 à 11 h 03 UTC

- Il est sympa ton maquillage avec l'étoile et la bande blanche sur l'oeil
- Merci, mais ce n'est pas un maquillage... Ce sont des tâches de naissances
- (rire) Ah oui, j'suis bête, des tâches de naissance bio organisées. Des fois, j'suis pas bien réveillé !

mamot.fr/media/VqTwHBfRvxsQ4ZB

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Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 12 h 12 UTC

L'espoir d'une réponse, c'est ce qui la faisait agir.
Mais maintenant ?
Va-t-il ouvrir ?
Si oui, que va-t-il se passer ?
Elle jette un coup d'œil aux 9 portes entrouvertes : fuir ?
Impossible. Pas maintenant.
Mais s'il n'ose pas, comment l'encourager ?
Sa pensée se fige dans un brouillard d'impuissance.
Soudain, elle attrape le petit crayon mâchouillé qui ne la quitte jamais, griffonne au dos du message : "Qu'attends-tu de moi ?" et le glisse sous la porte...


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Par John Shaft (ジョン・シャフト) ✅ <Shaft> le 02 août 2017 à 12 h 07 UTC

« La micronouvelle, aussi appelée “Flash fiction” ou “short short-story” par les anglo-saxon, est une oeuvre de fiction rédigée en un nombre très restreint de mots. C'est un genre populaire aujourd'hui grâce aux réseaux de microblogging. Plusieurs auteurs s'y sont frottés par le passé. On peut penser à Ray Bradbury, ou encore Fredric Brown, grand maître de ces récits courts à chu… »

Absorbé dans son discours, Mauricien, bien imprudent, n'avait pas remarqué le bord de la falaise

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Par Ann la blonde <ann> le 02 août 2017 à 12 h 35 UTC


bzzz faisait le petit bourdon..Il butinait de fleur en fleur.Là, un courant d'air lepoussa dans un fin couloir qui conduisait à une caverne vide, le néant... rien ne semblait se passer la dedans...puis d'un coup sur les murs de la caverne des images, des couleurs psychédéliques, des concepts totalement originaux et inconnus. Il virevoltait dans cet amas d'images étranges.le néant a nouveau..ce courant d'air...
Il ne le savait pas il était passé par les oreilles d'une blonde...

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Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 13 h 07 UTC

Plusieurs heures s'écoulent en ruban gris le long des murs.
Elle est prostrée, le dos contre la porte, les yeux fermés, ne sachant plus vraiment si elle doit rire ou pleurer.
Toutes les questions sont parties se poser ailleurs. Sa tête est juste vide.
C'est dans cet espace attentif que se déplie tout à coup le frottement discret...
Un nouveau billet vient d'apparaître juste à coté de sa main, minuscule cette fois.
Dessus, il est écrit un seul mot : "Douceur".


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Par Arwalk :fish: <Arwalk@noagendasocial.com> le 02 août 2017 à 14 h 00 UTC

Tiens mais cest #MercrediFiction nan? Hmm. Faut que je reflechisse a ce que je vais faire sur 500 caractères.

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Par Pourrito <pourrito@mastodon.xyz> le 02 août 2017 à 13 h 55 UTC

J'ai un bon début pour un #MercrediFiction… Bah quoi ?

Elle croivait pas qu'est-ce qu'elle voyait…

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Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 13 h 52 UTC

Elle fixe tellement le mot qu'il se faufile derrière la rétine, s'installe confortablement, et colonise bientôt son corps tout entier.
La tête se penche alors vers le chambranle, comme pour déposer un fardeau.
La bouche s'entrouvre à nouveau. Cette fois, elle se met à fredonner dans un souffle la chanson la plus douce qu'elle connaisse.
Puis elle se tait à nouveau. Longtemps.
Juste au moment où l'espoir finit de fondre, un nouveau petit papier arrive lentement.


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Par Martin Constantino-Bodin <MartinShadok@aleph.land> le 02 août 2017 à 13 h 49 UTC

@Erwhann L’astéroïde où se jouerait le match allait bientôt être annoncé. Afin d’éviter les accidents (souvent des mines « surprises »), il était toujours annoncé juste avant le match. C’était souvent une proto-planète de la ceinture de Kuiper.
Le choix n’était pas anodin : les JP étaient à l’aise dans les faibles gravités tandis que les CMC préféraient avoir une atmosphère.
L’astéroïde s’affichait. Élisa blanchit : il ne faisait même pas 1 km de long…
#MercrediFiction #ÀCompléter

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Par Christophe Owd <Christophe_Owd> le 02 août 2017 à 14 h 02 UTC

2 août 2057 : mise en œuvre de la "part rendue à la nature". Chaque pays détermine une moitié de son territoire, abritant une moitié de sa biomasse, et en retire progressivement, sur 20 années, toute activité humaine.
Une difficile négociation des interfaces aux frontières existantes permet de garantir une zone naturelle traversant chaque continent.

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Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 14 h 50 UTC

"Ce n'est pas cela que je veux, arrête cette mascarade".

Un frisson de rage lui mord la colonne vertébrale.
Trop, c'est trop.
Elle se lève lentement, les poings serrés, et regarde chacune des 9 portes en plissant les paupières.
Dans l'embrasure de l'une d'entre elles, des rayons de lumière dansent joyeusement.
Elle fait un pas en avant, décidée à mettre un terme à cette vide attente.

Et se fige brutalement.

Un bruit de clé.
De poignée.
De gonds qui grincent...


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Par Thibaut Brix <tiubuk> le 02 août 2017 à 14 h 42 UTC

L'horrible chose qui avait été Enzo rampa en gargouillant vers Manon.

L'adolescente hurla de terreur devant la métamorphose répugnante de son chéri devenu une gigantesque bouche affamée prolongeant un corps massif, mou et blanc qui se contorsionnait hideusement...

Elle recula, en panique, et trébucha... Ses hurlements cessèrent quand Enzo, son "petit chamallow gourmand", l'étouffa en la gobant avec appétit...

Le génie de la lampe, lui, sourit à sa blague douteuse... (CC BY)

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 00 UTC

2
Vanda sourit. Ça y est, il rentrait dans l'ambiance.
"Non? Quoi?" Demanda-t-elle avec un air faussement naïf.
Mais Larry lui tournait le dos et regardait quelque chose qu'elle ne voyait pas.
"Le tombeau là bas, avec l'ange gravé dessus... J'ai cru entendre des bruits et puis, on dirait que la porte a bougé, comme si elle s'était entrouverte.
- Allons voir!
- Non, Vanda!" Mais déjà elle courait vers le tombeau et Larry la suivait en murmurant des jurons. Il aurait du se taire.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 15 h 54 UTC

1
"Le raccourci par le cimetière c'était obligé ?
- C'était plus court.
- Oui mais c'était obligé ? Parce que j'aime pas trop l'ambiance.
- Je trouve ça plutôt...
- Je crois que le mot que tu cherches c'est : flippant
- Non, romantique."
Larry regarda autour de lui.
" En plein jour, pourquoi pas. Mais là, maintenant, je maintiens le terme de flippant. Si on pouvait se grouiller de sortir, ça nous aiderait moi et mon transit."
Vanda soupira. Quel trouillard !
"Tu as entendu ça ?

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Par Ghis 88 <ghisd88> le 02 août 2017 à 15 h 36 UTC

Te souviens-tu? C'était un petit étang aux berges ombragées. Le pique-nique d'une main, nos doigts entrelacés de l'autre, nous avons cheminé . Dans les endroits glissants, tu cramponnais ma main, ou te collais à mon épaule, en riant.
Une petite plage nous a tendu ses bras de sable, sous un parasol d'arbres.
J'ai déplié la couverture avant de m'y étendre. Tu t'es penchée sur moi, le regard trouble. Ton visage s'est éclairé d'un sourire , dévoilant deux canines acérées.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 18 UTC

5
Le couvercle se soulevait, lentement, dans un grincement terrifiant.
"Est-ce qu'on peut partir ? En courant ?"
Demanda Larry. Vanda hocha la tête et ils sortirent, remontant l'allée principale du cimetière à toute vitesse.
Larry se prit les pieds dans une racine et tomba face contre sol.
"Vanda! Attends moi!"
Quand il se releva, il ne vit rien.
"Vanda ?"
Il observa l'allée, dans les deux sens. Et il aperçut une lumière un peu plus loin. C'était celle du portable de son amie.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 12 UTC

4
Effectivement, un léger bruit venait du cercueil qui occupait le centre du tombeau. Larry était à deux doigts de s'évanouir.
"On fiche le camp?" Demanda-t-il, de l'espoir dans la voix.
"Et s'il y avait quelqu'un, à l'intérieur ?"
Vanda inspecta le cercueil de plus près, faisant passer la lumière de son téléphone sur les détails du bois.
"Toc toc"
Elle sursauta et se retourna vers Larry.
"C'est toi qui a fait ça ?"
Il fit non de la tête, fixant le cercueil avec horreur.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 05 UTC

3
Vanda s'approcha du tombeau, passant ses doigts sur la gravure d'ange au fronton. Il y avait aussi une inscription, mais elle était en partie effacée.
"Tu ne vas pas entrer là dedans, hein? Dis moi que tu ne vas pas faire ça, je t'en supplie ?!"
Mais les supplications de Larry ne servaient à rien face à la curiosité de la jeune fille.
Elle poussa la porte, éclairant l'intérieur avec son téléphone.
"Tu as raison, il y a un bruit qui vient de là, c'est comme un... grattement."

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Par Monsieur B. <jesuismonsieurb@framapiaf.org> le 02 août 2017 à 16 h 45 UTC

Je ne vous promets rien quant aux #mercredifiction du jour, hein. C'est un peu galère, à l'hosto.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 42 UTC

7
"Qu'est-ce qui est écrit sur le fronton ? J'ai du mal à déchiffrer..."
La seconde archéologue s'approcha de sa consœur et du fronton, plissant les yeux pour deviner, plus que à lire, l'inscription à moitié effacée. Elle passa un coup de pinceau sur la pierre se concentrant pour repérer les lettres.
"Larry et Vanda reposent ici."
Et tandis que le soleil se couchait, ajoutant des tons ocres et jaunes aux ombres du cimetière, les deux archéologues crurent entendre un grattement.

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Par Lucile Peyre <LucilePeyre> le 02 août 2017 à 16 h 35 UTC

6
Larry éclaira les alentours, sans rien distinguer. Vanda avait disparu. La grande porte était tout près, il pouvait sortir en quelque secondes. Mais cela signifiait abandonner son amie. Il hésitait quand la porte du tombeau grinça à nouveau, laissant échapper un léger gémissement:
"Larry...Larry, ne me laisse pas."
Le jeune homme ravala ses larmes et se dirigea vers le tombeau.
Il poussa la porte, terrifié, et il entra.
Doucement, la porte se referma derrière lui.

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Par :eight_spoked_asterisk: Maïa <maiadereva> le 02 août 2017 à 19 h 17 UTC

Elle pivote très lentement sur ses pieds.
A la fois parce qu'elle a peur de ce qui pourrait lui arriver... mais aussi pour ne pas effrayer celui qui a ouvert la porte.
Sa main reste suspendue dans le vide un long moment avant de se poser délicatement sur la poignée.
La rage a laissé la place à une peur immense qui vibre jusqu'au bout de ses doigts.
Elle hésite. Plusieurs interminables minutes s'écoulent sans qu'aucun bruit ne lui parvienne de derrière la porte...


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Par Kasha 🐛🦋 <Kasha> le 02 août 2017 à 20 h 48 UTC

doucement elle s'en va, pas loin, ceux qui la regarde croiraient même qu'elle ne s'en va pas, son corps, sa tête, sont toujours là, dans cet espace physique du regard ... mais, en elle, elle s'en va, pas loin, juste quelques pas, quelques années en arrière, là, juste là, où, avec lui, elle partageait cette inextinguible sensation d'être en vie, d'être pile à l'endroit où elle devait être, comme si ce moment là était tout ce qui justifiait le fait de ne pas être ... morte née

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Par <TigtaK> le 02 août 2017 à 21 h 14 UTC

Dans une nuit d'hiver, seule, dans le noir, elle l'attend. Une petite lueur lui éclaire le visage. C'est leur anniversaire aujourd'hui. 10 ans qu'ils sont ensemble ; ça se fête. Pour l'occasion, elle a préparé tout ce qui pourrait leurs faire plaisirs. Elle entend les clefs dans la porte, puis la porte refermer derrière lui. "SURPRISE !" Après une dure journée, son visage s'illumine à la vue de la femme qu'il aime, deux manettes dans une main et une boîte de pizza dans l'autre.

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Par Sucre-Lune <su@framapiaf.org> le 02 août 2017 à 21 h 09 UTC

Le brusque changement de luminosité tira Âlma de sa torpeur. Son train venait de s’engouffrer dans un tunnel.

Après s’être étirée, elle commença à rassembler ses affaires, cherchant autant que faire se peut à ignorer la différence de pression qui appuyait sur ses tympans. Malgré elle, elle esquissa un sourire narquois. C’était l’une des premières leçons qu’elle avait apprise : son immortalité ne la protégeait pas des petits tracas du quotidien.

Elle goûtait l’ironie.

#Teasing #MercrediFiction

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